Le jeune homme y est décrit comme un génial monomaniaque, arrogant et maladroit, avide de programmation informatique et de reconnaissance sociale. Sans comparer les deux personnages, il y a un petit quelque chose du Charles Foster Kane d’Orson Welles dans le Mark Zuckerberg que décrit Fincher. Si «The Social Network» n'aura évidemment pas le même poids que «Citizen Kane» dans l’histoire du cinéma, l’examen des méthodes et des intentions de l’entrepreneur à succès, de l’ascension d’un garçon à la tête d’un empire, de son «Rosebud», participe de la même réflexion. En l’occurrence, Mark, au comportement proche de l’autisme, va tout faire pour créer un univers de communication. Un univers dont il sera à la tête et dont il tirera du succès, une fierté. Pourquoi ? C'est l'énigme. Comme son nom l’indique, «The Social Network» est un film sur le réseau social. Non pas sur un site web qui «vous permet de rester en contact et d'échanger avec les personnes qui vous entourent», mais bien sur les relations que nous entretenons. A quel point elles sont tributaires des égos et des désirs, comment elles sont malléables et solubles. Brillamment réalisé, écrit et interprété (Jesse Eisenberg en Mark Zuckerberg est excellent), «The Social Network» est un drame social et psychologique d’un monde bien réel.
octombrie 12, 2010
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