Dans un pays où les véritables décisions se prennent à Bruxelles, au niveau de cénacles de notables incontrôlables. Dans un pays donc où « la nation » a cessé d'être prise en compte, on a essayé de jouer les « Gaulois » contre les « racailles », voire les « vieux immigrés » contre les « Rroms », les Bleus contre les Noirs, etc. Sur fond de démantèlement constant des acquis sociaux obtenus de longues luttes après 1945, dans la foulée du programme du Conseil national de la Résistance, alors que le pays était pourtant ruiné et sans les immenses richesses qu'il possède aujourd'hui. Comment le peuple de France aurait-il pu croire que « les caisses étaient vides » devant un tel étalage de richesses par ses nouveaux riches ? Comment aurait-il pu croire qu'on ne pouvait payer les retraites sans travailler plus tout en gagnant moins ? Alors que tant de jeunes font la queue devant les agences pour l'emploi ? Où est-on aller trouver les milliards pour renflouer les banquiers irresponsables qui avaient dilapidé l'argent fourni par le travail de petites gens ? Le mouvement actuel, qui ne s'arrête pas mais se prolonge dans la durée sous la forme d'une guérilla protestataire innovante, a sonné le signal de la délégitimation des élites.
noiembrie 12, 2010
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