iunie 17, 2010

Indubitábil



Depuis 1950, le magazine « Télérama » dispense la bonne ­parole. Un double album revient sur l’aventure. Quelques sermons mais pas mal d’humour aussi. Les amis, on les ménage. Quand on souhaite leurs 60 ans, on fait semblant de s’étonner de leur âge. Dans le cas de « Télérama », c’est délicat. Personne ne se rappelle l’avoir connu immature, boutonneux, englué dans l’âge bête. Tel est l’inconvénient d’être trop sage. Dans ses pages, on a toujours senti des intellos à la manœuvre. Ce journal n’a jamais déraillé. Depuis l’origine, en 1950, on le lit comme le prof de français lisait à voix haute la copie du premier de la classe, un type super-fortiche mais un peu à l’écart. Autant que de la presse, on dirait que ses journalistes ont toujours fait de l’enseignement. Ou de l’évangélisation. Rien de mal à ça, cela dit. Ni d’étonnant, non plus. En 1950,...

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